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11 avril 2013 4 11 /04 /avril /2013 19:00
Le Tour de Landévennec – jour 4
 
Randonnée effectuée le jeudi 11 avril 2013
Pour la météo, faiblement couvert, beaucoup d’éclaircies
Randonnée en boucle faite dans le sens anti-horaire.
Distance = 20,3km minimum
Utilité des bâtons de marche : auraient pu être utiles dans certains côtes
Difficulté…
- selon le topo-guide FFRandonnée « Le Ménez-Hom Atlantique… à pied » : difficile car > 4h
- télécharger une trace GPX approchante sur le site RandoGPS.com
- selon moi… moyen : 20 km de rando avec quelques cotes bien raides.
trace-landévennec
 
Soleil éclatant au matin sur Camaret, mais le départ en voiture se fait sous une pluie passagère, la seule pluie de la journée.
Le point de départ s’effectue au Loc’h. Un endroit superbe à marée haute, mais là elle est basse.
01-Loch
 
Je souhaitais finir la rando par le sentier qui longe la côte, donc je m’enfonce dans la forêt domaniale de Landévennec, vers le sud.
Dans cette belle forêt où les oiseaux et les papillons citrons jaune fluo s’en donnent à cœur joie, on longe un petit ruisseau.
02-ruisseau
 
S’en suit un petit passage en campagne altitude (un peu plus de 100m), à certains endroits on aperçoit même le Finistère nord.
L’objectif ici est de descendre le vallon, afin de retrouver la forêt domaniale que l’on voit.
03-campagne
 
Le vallon… descendu sur un chemin de terre agricole.
04-vallon
 
On ressort de la forêt après 1,5km pour se retrouver face à la Chapelle du Folgoat construite en 1645, suite à une belle légende miraculeuse.
05-chapelle du Folgoat
 
Il fait tellement beau maintenant qu’une pause déjeuner s’impose en ce lieu bénit.
Elle dure longtemps, au pied du ruisseau, à l’abri du vent, au soleil… je distingue quatre cris différents d’oiseaux, et toujours ces superbes citrons… un bonheur si simple.
Après ce moment de détente, la rando continue dans la forêt et passe derrière la chapelle, menant à un petit promontoire rocheux permettant d’avoir une vue presque dégagée sur le pont de Térénez qui enjambe l’Aulne vers le sud-est.
06-pont de Térénez
 
Vue vers le nord-est.
07-Térénez
 
La forêt est très agréable même s’il manque un peu de verdure à ces feuillus en ce début avril.
08-foret
 
On sort un petit peu de la forêt après une montée raide, pour atteindre un point de vue sur l’Aulne et son cimetière de bateaux. Personnellement, ces tas de rouille me dérangent…
09-cimetière1
10-cimetière2
 
Ensuite, l’abbaye de St-Guénolé rénovée dans les années 50 est proche, il serait dommage de ne pas la découvrir. Tiens je n’ai pas pris une seule photo… elle doit avoir ses adeptes sûrement. En fait, trop moderne à mon goût.
 
On finit par atteindre Landévennec et retrouver sa forêt domaniale et le sentier qui longe la côte. Vu le tracé, je m’attendais à voir la mer de façon régulière. C’est tout le contraire, on est ici sur un sentier situé sur une colline très raide, et les arbres sont partout ; cachant la vue sur la mer la plupart du temps.
Cependant, il y a quelques passages qui permettent de descendre au niveau zéro, notamment au niveau du Sillon des Anglais.
11-sillon des anglais
 
Et puis la marche continue dans cette forêt particulière. Une forêt côtière, une forêt qui sent l’iode et non la forêt… ‘vue’ vers le bas, sur la mer.
12-foret cotiere
 
J’adore cet endroit, mais pas mes pieds qui n’aiment pas le sentier…
 
Sur la quasi-totalité des 5 km qui relient Landevénnec au Loc’h, le sentier est parfois boueux, et ça c’est presque une habitude… Par contre il est très souvent spongieux, smouf… et en ce début avril, c’est patinette au programme avec de temps en temps effet ventouse… 5km longs et pénibles à marcher… bref.
 
500m avant le retour au point de départ, une autre montée mène à un promontoire permettant de voir largement la rade de Brest.
 
 
Et puis une descende raide permet de rejoindre le point de départ, avec des ajoncs en fleurs.
13-loch
 
La mer sur le site du Loc’h à marée haute cette fois-ci.
14-loch
 
Le Loc’h.
15-loch
 
Cette randonnée était très agréable et aussi très variée, campagne, forêt, mer… et avec le Soleil !
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9 avril 2013 2 09 /04 /avril /2013 19:23

La Pointe des Espagnols – jour 3

 

Randonnée effectuée le mardi 9 avril 2013
Pour la météo… variable… Soleil, Couvert, Pluie, Soleil, etc…
Randonnée en boucle faite dans le sens anti-horaire.
Distance = 16,6km minimum
Dénivelée positive = 430m environ
Utilité des bâtons de marche : pour les inconditionnels uniquement
Difficulté…
- selon le topo-guide FFRandonnée « Le Ménez-Hom Atlantique… à pied » : le circuit n’est pas présenté. Celui qui s’en approche le plus est le n°5 pour 10km sans passer par la côte, c’est dommage ! Facile = 3h
- télécharger une trace GPX approchante sur le site TraceGPS.com
- selon moi… facile : plus de 15 km de rando avec moins de 500m de dénivelée qui plus est progressive, aucune montée raide.

trace-roscanvel 

 

Météo France prévoit une journée affreusement pluvieuse et fortement venteuse. Pluie toute l’après-midi, et du vent à 90km/h…

Je m’équipe en fonction, et file en voiture à Quélern et me gare sur un parking militaire « Défense d’entrer »…

Pas de pluie à l’horizon, le Soleil se montre plus souvent qu’il n’est caché.
Ici les anciennes poudrières de l’île des morts…
01-ile des morts

 

Le début de la randonnée est franchement inintéressante, sur la départementale 355, il n’y a pas de sentier ici, je n’avais pas capté en lisant la carte… le paysage est malgré tout sympa avec le soleil !
Vue sur Brest au nord
02-vue sur Brest

 

Vue sur le rade de Brest
03-mer et pont

 

Arrive alors la Pointe des Espagnols, à l’extrémité nord de la presqu’île de Crozon. Brest est très proche, la digue du port est à 2,5km à vol de mouette.
04-pointe des espagnols

 

Vue vers l’ouest depuis la pointe.
05-pointe des espagnols2

 

Il fait si beau que j’en profite pour une pause déjeuner, assis en haut d’une fortification d’un autre temps, profitant du paysage et de la faune de passage.
06-mouette

 

Je continue ensuite la marche par un petit sentier qui descend à pic vers le niveau zéro sans l’atteindre, et le sentier continue à flanc de colline.
07-colline

 

Le soleil sublime les couleurs comme à son habitude, c’est renversant non ?
08-renversant

 

Encore un vestige du passé, assez récent pour celui-ci…
09-char

 

Je vois l’horizon ouest, et il est complètement blindé, c’est ça le mur de l’Atlantique ? Un rideau de pluie est en approche, et je me fais un pari… dans 20 minutes il est sur moi… perdu c’était 30 minutes… une bonne grosse pluie ! Le charme de la Bretagne !!
J’ai rangé le Canon mais pas l’Iphone, voilà une petite photo…

10-pluie

 

Et tout d’un coup, je trouve des chèvres perdues sur un roc, eh c’est de l’autre côté le cap de la Chèvre !
11-chevres

A moins qu’elles ne soient espagnoles celles-ci…

 

La marche continue à flanc de falaises, on aperçoit Camaret au fond.
12-vers camaret

 

La traversée de ces ruines est théoriquement possible si l’on se fit au tracé, mais la végétation a repris sa place depuis fort longtemps, un passage par la route est obligatoire.
13-fort

 

La randonnée se finit à travers la lande, de manière un peu aléatoire, prenant tel ou tel chemin pour aller vers l’Est, afin de retrouver Quélern, 4h30 après le départ.

Et pour l’anecdote, je me fais héler par un militaire en arrivant à la voiture… « Eh, vous avez pas vu que c’est interdit ?!! »… ne sachant pas mentir…  « euh, si !! »… « la prochaine fois c’est gendarmerie !! »… « ok !!! »… nous voilà prévenus… ;-)

Bref, cette rando goudronnée au début sur la côte Est de la pointe des Espagnols a retrouvé de son intérêt sur la côte Ouest. Et puis ce n’est pas dans leurs habitudes… mais Meteo France s’est trompé… une seule averse (une bonne mais quand même) et très peu de vent…

 

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8 avril 2013 1 08 /04 /avril /2013 20:40

Le cap de la Chèvre – jour 2

 

Randonnée effectuée le lundi 8 avril 2013.
Pour la météo… hiver le matin, printemps le midi, automne l’après-midi…
Randonnée en boucle faite dans le sens anti-horaire.
Distance = 22,7km minimum
Dénivelée positive = 550m environ
Utilité des bâtons de marche : auraient vraiment été utiles dans les montagnes russes de la côte Est.
Difficulté…
- selon le topo-guide FFRandonnée « Le Ménez-Hom Atlantique… à pied » : le circuit n’est pas présenté. Celui qui s’en approche le plus est le n°10, sans passer par le cap de la chèvre, difficile car >4h
- télécharger une trace GPX approchante sur le site RandoGPS.net

- selon moi… difficile : plus de 20 km de rando liés aux plus de 500m de dénivelée sur sentiers parfois escarpés et parfois glissants (racines des pins très lisses sur la côte Est, et aiguilles de pins posées sur de petits cailloux roulants).

trace-cap de la chèvre 

 

Au matin, il pleut des hallebardes sur Camaret-sur-mer, et une éclaircie… puis il pleut derechef. Vue de l'appart ;-)
01-eclaircie sur Camaret

 

Allez c’est parti en voiture direction Morgat sur le parking de l’église.

Juste un mot sur le sens de la randonnée. MeteoFrance a prévu des averses et du vent fort (60km/h) dans l’après-midi. C’est pourquoi j’ai préféré d’abord traverser la campagne de la côte Est à la côte Ouest, et être exposé au faible vent qui vient de l’Ouest le matin, en descendant le cap de la chèvre, puis me mettre à l'abri du vent sur le côte Est l'après-midi. 

 

En traversant la campagne, je me suis naturellement dit qu’elle devrait être boueuse. J’ai donc changé de chaussures aujourd’hui (Tibet Pro GTX de chez Lowa, lourdes mais fichtrement excellentes), totalement étanches et un peu démesurées pour ce type de rando. Bien m’en a pris ! Voyez ci-dessous, à s’enfoncer jusqu’aux chevilles…
02-sentier boueux

 

Environ 4km de campagne plus loin, l’océan se dévoile avec les alignements de Lostmarc’h en premier plan.
03-alignements lostmarch

 

Les Tas de Pois sont visibles au nord-ouest.
04-Tas de Pois

 

Ci-dessous les Tas de Pois en aquarelle de Mme C.Quntric.

Aquarelle-Tas de Pois

 

Une brise régulière que j’estime à 20km/h souffle incessamment, les gants en polaire et la capuche sont nécessaires. Le ciel est couvert, mais la luminosité me paraît excellente pour les photos, voici une vue vers le sud.
05-vue vers le sud

 

Sur la plage…
06-sur la plage

 

Tiens, je ne suis pas seul en fait…
07-randonneurs

 

Vue sur les dunes herbeuses magnifiques qui donnent sur la gigantesque plage de la Palue.
08-dunes herbeuses

 

Je rêve ? Le Soleil arrive à percer les nuages, les couleurs de l’Atlantique éclatent !!
09-soleil

 

Et puis l’arrivée au cap de la Chèvre, photo plein sud.
10-cap chèvre

 

Le Soleil semblait être bien en place, mais ici le temps change vite, et je sens que cette averse va me tomber dessus !
11-averse

 

Fausse alerte… seulement quelques petites gouttes.

Le cap de la chèvre est passé, et je remonte dorénavant la côte Est vers Morgat.
La brise froide qui soufflait sur la côte ouest a disparue ici, et le Soleil est maintenant installé pour quelques minutes, voire dizaines de minutes !

Le Printemps remplace l’Hiver, réellement. Il fait même presque chaud, pas d’air + soleil = T-shirt et Kway dans le sac !
Un pur bonheur…

Ici, la végétation est même différente, les collines ne sont pas frappées par les vents incessants et les ajoncs sont en fleurs !!
12-vue vers le nord

 

J’arrive alors à une ancienne maison totalement recouverte par la végétation et les lianes donnent un air d’ancien temple Cambodgien à la Tomb Raider… ces vestiges     sont en béton et datent de moins de cent ans assurément, ils ont été peut-être abandonnés lors de la 2nde guerre mondiale.

13-maison 

 

Le ciel se recouvre partiellement, et devient orageux, les couleurs se contrastent et l’océan s’emplit d’émeraude…

14-contrastes 

 

Le Soleil continue à donner encore…
 15-cote Est

 

Et encore… dévoilant des eaux cristallines…
 16-eaux limpides 

 

Le Printemps s’achève… l’Automne renaît, c’est officiel il pleut, faiblement mais sûrement.

C’est alors que j’arrive sur un site monstrueusement beau. Plus tard sur le sentier, un randonneur m'a demandé où est l’île Vierge ? Je ne connaissais pas ce nom, mais j’ai exactement pu lui indiquer où c’était « vous voyez la pointe, la langue de terre derrière les arbres à 1km ? C’est juste derrière ! ». L’île Vierge… ce nom colle si bien à l’endroit. Autrement appelée Pointe de St-Hernot…
 17-ile vierge1
 17-ile vierge2 

 

La remontée vers Morgat continue, et les montagnes russes s’enchainent. Les sentiers sont abrupts et glissants dans les descentes, j’en bave un peu il faut l’avouer !
Peu après, je croise d’autres randonneurs qui ne savent pas où ils sont et ont oublié le nom de l’endroit où ils vont… bon sang, ça manque de sérieux quand même… avec leurs maigres indications je leur indique leur chemin (enfin la distance car le sentier est facile à suivre)… et si seulement c’était la première fois que cela m’arrivait, ça me désole mais bon !

     

Bref, il pleut et je marche les yeux vers  le sol... Je suis parfois un peu fleur bleue…
 18-fleur bleue 

 

Le tonnerre gronde au loin, la pluie s’est arrêtée ici, mais les nuages fuient au fond…
 19-temps orageux

 

Et je ne suis pas fâché d’arriver à Morgat, 6h50 après le début (pauses comprises), plein les guiboles…
 20-Morgat 

 

Je suis plutôt satisfait d’avoir fait cette rando dans ce sens par rapport au déroulement de la météo, mais finir par la côte Est m’a quelque peu flingué. Cependant, je n’aurais pas aimé finir par la campagne boueuse et peu intéressante au final.
Et voir les deux côtés du Cap de la Chèvre sous le soleil, c’est indéniablement du bonus !

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7 avril 2013 7 07 /04 /avril /2013 19:15
   
Le tour de Camaret – jour 1
 
Randonnée effectuée le dimanche 7 avril 2013, météo bonne, ciel couvert, froid et vent fort sur les falaises exposées.
Randonnée en boucle faite dans le sens anti-horaire.
Distance = 20,7km
Dénivelée positive = 540m environ
Utilité des bâtons de marche : peuvent s’avérer utiles dans certaines cotes.
Difficulté…
- selon le topo-guide FFRandonnée « Le Ménez-Hom Atlantique… à pied » : difficile car >4h
- selon le site TraceGPS, difficile : http://www.tracegps.com/fr/parcours/circuit3818.htm
- selon moi : moyen à difficile : 20 km de rando liés aux 500m de dénivelées
     
trace-camaret
 
Allez, c'est parti pour un bon bol d'air !!
 
Préalablement, j’ai téléchargé le fichier gpx du site tracegps sur ma montre GPS Globalsat GH-615 pour me guider, merci à son auteur et aux satellites !
Cette randonnée permet de marcher le long des falaises de la presqu’île de Crozon, et permet également de voyager dans le temps, entre les fortifications de Vauban, et les vestiges de la dernière guerre.
 
L’office de tourisme de Camaret constitue le point de départ de cette rando en boucle.
Cet endroit donne un parfait point de vue sur la tour Vauban et l’église Notre-Dame de Rocamadour (photo prise la veille au soir, au coucher de Soleil).
01-vauban-rocamadour
 
Voici le port de Camaret.
02-port de Camaret
 
Il serait dommage de ne pas se rendre devant ces édifices.
Notre-Dame de Rocamadour, construite en 1527.
03-ND Rocamadour
 
La tour Vauban, construite en 1689. Photo prise en plan serré car elle est en réfection actuellement...
04-Tour Vauban
 
Et c’est parti pour le sentier GR34, en partant vers le nord ouest de Camaret.
05-Nord Camaret
 
Certains bateaux sont de sortie, le temps et la mer sont calmes.
06-pecheur
 
J’imaginais pouvoir aller jusqu’au bout de la pointe du Toulinguet, mais c’est un terrain militaire, fortifié avec meurtrières qui plus est…
07-pointe du Toulinguet
 
Puis direction vers le sud, à l’anse magnifique de Pen-Hat.
08a-anse de Pen-Hat
08b-anse de Pen-Hat
 
En regardant vers le nord, c'est la pointe du Toulinguet, ci-dessous une aquarelle de Mme C.Quintric.
Aquarelle-Pen Hat
 
Voici quelques petites fleurs trop peu nombreuses dans cet hiver qui perdure en ce 7 avril.
09-fleurs
 
Voici encore l’anse de Pen-Hat, vue depuis le sud.
10-anse de Pen-Hat
 
Falaises… attention au vent qui se fait plus sentir maintenant.
11-Falaises
 
Ici non loin de la pointe de Pen Hir, avec vu sur les rochers Tas de Pois en arrière-plan.
12-Pointe de Pen Hir
 
Voici l’anse de Pen Hir.
13-Anse de Pen Hir
 
Le froid et le vent sont tellement présents dorénavant que l’envie de baignade ne s’est pas franchement manifestée…
14a-crique
 
Ces fleurs ne seront jamais piétinées !
15-fleurs
 
L’arrivée à la pointe de la Tavelle, d’où l’on aperçoit les tas de poils au fond (joke… désolé il fallait que je la fasse…).
16-tas de pois
 
La marche avance sur ce sentier côtier qui est un peu étroit, vue sur la pointe de Portzen.
17-pointe de Portzen
 
L’anse de Dinan pointe son nez.
18-Anse de Dinan
 
Le vent souffle fort dans l’anse de Dinan, et notamment ici sur la plage de Kerloc’h.
 
La plage de Kerloc'h en aquarelle, par Mme C.Quintric.
Aquarelle-Kerloch
L’étang de Kerloc’h est très proche, une rivière s’en échappe.
19-rivière kerloch
 
Il est temps de quitter le GR34, pour retourner vers Camaret à travers champs, en pleine campagne, sur sentiers herbeux ou boueux !!
20-sentier herbeux
21-église de campagne
22-sentier boueux
 
Fin de la randonnée 5h50 après son début, pauses comprises. 
Il pleut et il vente ce soir sur la Bretagne.
 
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10 juin 2011 5 10 /06 /juin /2011 23:59

Le chemin des cascades – jour 5

 

Randonnée effectuée le vendredi 10 juin 2011

Météo : de la pluie pour débuter, de la bruine pour continuer, et ciel couvert mais lumineux pour finir.

Dénivelée positive = 550m environ

Altitude mini : 950m à Cauterets

Altitude maxi : 1500m au Pont d’Espagne

Utilité des bâtons de marche : parfois utiles, mais on peut vraiment s’en passer.

Difficulté…

-          selon le topo-guide FFRandonnée « Les Hautes-Pyrénées… à pied » : non répertoriée

-          selon le site Internet Pyrandonnées : marche, accéder au détail. 

-          selon moi : moyenne, aucune difficulté particulière à signaler mais cela grimpe un peu plus parfois.

 


 

Pour cette dernière rando de la semaine, le Soleil fait encore défaut.

Ironiquement, il a peut-être laissé trop d’énergie lors de sa dernière et spectaculaire éruption dont les média se sont réjouis...

 

...laissant ainsi sa place à la pluie et à la bruine…

Mais cet itinéraire va me faire oublier cette météo morose tant la remontée de cette rivière dans le val de Jéret se révèlera tout du long impressionnante vers le Pont d’Espagne, depuis le bourg de Cauterets.

 

Peu après à la Raillère, on arrive sur une cascade où l’on peut s’approcher au plus près.

01-chemin des cascades

 

03-chemin des cascades

 

 

 

 

La montée continue progressivement sur un sentier sans problème.

04-chemin des cascades

 

05-chemin des cascades

 

 

 

A certains endroits, le sentier est un peu plus pentu, ou encore la montée se fait sur des « marches » un peu hautes. Mais on arrive finalement sans soucis au niveau du parking du Pont d’Espagne que l’on aperçoit un peu plus loin, là-bas derrière les arbres…

 

Le torrent se contrefiche de cette civilisation, il est là depuis des lustres, et ne connaît pas la sécheresse qui inonde les média depuis quelques semaines. Voici une composition de deux photos, que j’ai un poil retouchée.

07-08-compo chemin des cascades

 

Oh, j’allais oublier… un compagnon qui vous soutiendra dans toutes vos randonnées… ces limaces noires de compétition mesurent jusqu’à 20cm pour les grosses… mais où va-t-elle si vite… ?

09-chemin des cascades-limace noire

 

 

Le Pont d’Espagne est alors tout proche

10-chemin des cascades

  

Et voilà, après 2h15 de montée tranquille, arrivée à 1500m d’altitude… the cascade of the Pont d’Espagne, réellement impressionnante, mais toutes ces structures touristiques autour minimisent un peu mon enthousiasme.

 

11-cascade au pont d'Espagne 

 

Post Scriptum : si je mets à part les deux isards que j’aurais pu culbuter en voiture le premier jour… je n’en ai pas vu en 5 jours de randonnées… dommage.

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8 juin 2011 3 08 /06 /juin /2011 23:51

Les Oulettes de Gaube et la Hourquette d’Ossoue – Jour 4

 

Randonnée effectuée le mercredi 8 juin 2011,

Météo : brouillard épais, neige à partir de 2500m.

Dénivelée positive = 1300m environ

Altitude mini : 1470m au parking du Pont d’Espagne

Altitude maxi : 2734m au niveau de la Hourquette d’Ossoue

Utilité des bâtons de marche : indispensables si enneigement, et fortement recommandés sinon !

Difficulté…

-          selon le topo-guide FFRandonnée « Les Hautes-Pyrénées… à pied » : difficile jusqu’aux Oulettes de Gauben l’Hourquette d’Ossoue est une variante supplémentaire en option.

-          selon le site Internet Pyrandonnées : difficile, accès au détail. 

-          selon moi : difficile à très difficile étant donné les conditions météo que j’ai eues.

Difficile du fait de la dénivelée et de la durée : 4h40 de montée et 4h de descente (mauvaises conditions météo comprises, et pauses non comprises).

Quelques difficultés particulières : montée un peu raide dès le départ, dur pour la mise en jambe. Et puis cette neige et ce brouillard à partir de 2500m.

 

 


 

 

Préambule :

Les panneaux du PNP (Parc National des Pyrénées) indiquent qu’il ne faut jamais partir seul en montagne.

Je peux comprendre, c’est un peu comme la plongée sous-marine que j’affectionne particulièrement, si un problème survient et que tu es seul, tu es très mal… mais je préfère voir les paysages de moi-même plutôt que de légumer dans mon salon, bien tranquille, sirotant je ne sais quelle boisson régionale… surtout que les itinéraires pyrénéens sont souvent empruntés… alors merci, fais pas ci, fais pas ça, me voilà prévenu, laissez-moi jouir de cette liberté qui m’est encore offerte.

 

 

Introduction :

Je préviens d’avance, ce ne sont pas les photos qui comptent ici, la météo était pourrie…

Je raconte ici une petite expérience personnelle dont j’aurai un impérissable souvenir.

 

 

La Randonnée :

Départ du parking du Pont d’Espagne, la montée commence, et je me demande si cela vient de moi, ou si la montée est vraiment raide… le retour me confirmera que cette première montée est franchement raide, c’est un peu dur pour la mise en jambe, mais aussi pour le retour pour une journée de 9h !!

 

Bref, ce passage ne dure pas non plus très longtemps, et la montée s’opère normalement dans un paysage superbe…mmh quoique… ça manque un peu de Soleil !

01-vers le lac de Gaube

 

02-vers le lac de Gaube

 

 

J’écrivais dans l’article précédent, sur la vallée du Lutour, que le brouillard donnait une dimension particulière et intéressante aux paysages… mais c’est ici très différent, le brouillard est bien trop dense... on ne voit plus rien au-delà de 100 ou 200m, pas facile à dire.

Donc…

Les sommets : peau d’balle.

Les cascades bien éclairées : oualou... J’en ai toute une liste comme ça…

 

Heureusement, des surprises m’attendent bien plus tard pour rendre cette randonnée mémorable…

 

Toujours sur le chemin du lac de Gaube, ces énormes roches plates et striées sont tout à fait surprenantes.

03-vers le lac de Gaube 

 

Arrive enfin le fameux lac de Gaube ! A 1725m d’altitude.

05-lac de Gaube

 

06-lac de Gaube

 

Je ne m’attarde pas, le paysage n’est pas sublimé par le Soleil absent, et les photos ne valent pas un clou de toute façon.

 

Peu de temps avant de rejoindre le refuge des Oulettes (Oulètes ?) de Gaube, on atteint un plateau qui semble ne pas vouloir accueillir le brouillard, la luminosité augmente, j’aperçois même le Soleil un peu blafard… et l’air s’est réchauffé c’est agréable.

 

07-plateau vers les Oulettes de Gaube

 

Je ne connaissais pas du tout l’endroit auparavant, et puis une vision… le brouillard s’efface un peu au sud, laissant apparaît le massif du Vignemale. Je suis alors subjugué par la hauteur de cette montagne qui se dresse d’un coup en face de moi !! L’effet aurait été moins important, je pense, si j’avais eu une visibilité bonne depuis le départ. J’en profite pour shooter.

 

08-massif du Vignemale

 

Et puis, l’arrivée au refuge des Oulettes de Gaube. Une petite pause s’impose devant ce massif.

 

09-massif du Vignemale

 

Réunion de chantier avec moi-même… très épais brouillard là-haut… j’ai traversé quelques névés il y a deux jours à 2400m, j’envisage d’aller à 2730m… et d’un commun accord avec moi-même je décide malgré tout de continuer jusqu’à la Hourquette d’Ossoue, et si possible le Petit Vignemale... au diable ce brouillard !

 

La montée continue par ce magnifique champ de cailloux à grimper…

 

10-vers la Hourquette d'Ossoue

 

Ensuite, l’eau ruisselle vraiment de partout si bien qu’elle emprunte très souvent le sentier… j’ai alors l’impression de faire du canyoning plus que de la randonnée… mais aucun problème, c’est très agréable, surtout en bonne compagnie !

 

11-vers la Hourquette d'Ossoue

 

Et arrive ce qui me pendait au nez, le fameux épais brouillard.

Ce n’est pas gênant tant qu’on reste sur le sentier, pas de possibilité de se perdre en théorie.

Je croise alors un groupe d’anglais qui m’indique qu’il y a de la neige plus haut : « soft », « no problem »… très bien, I trust them et je continue.

 

Des névés sont tout alentour, passage sur l’un deux… no problem en effet, et puis la montée continue toujours dans cet épais brouillard et il faut traverser des névés de plus en plus en longs… la neige prend bien souvent la place du sentier !!

 

Je m’engage donc dans les récentes traces de pas, faites par les anglais jusqu’au moment où… je ne vois plus aucune trace de pas, plus aucun cairn, et cela fait quelques minutes que le sentier a totalement disparu… nouvelle réunion avec moi-même, suis-je perdu ?…. Ah si, un cairn au loin (enfin 30m maxi), mais aucune trace de pas devant moi, je ne suis plus en confiance.

 

Mon GPS indique que je suis pourtant en plein sur le sentier, cela peut paraître rassurant mais pas tant que cela, ce fichu GPS risque d’ici 10 à 15mn  de tomber en panne de batterie. J’ai bien une carte et une boussole mais c’est complètement inutile dans ce brouillard…

 

Pas âme qui vive, je suis seul dans ce petit blizzard, et dans ce silence assourdissant…

Alors dans cet isolement total, je décide de me pauser quelques instants, filmer et photographier mon lieu de naufrage…

12-vers la Hourquette d'Ossoue

 

 

 

La question que je me pose est… mais qu’est-ce que je fous là…?

Des sentiments curieux me traversent l’esprit.

Je suis à 2550m d’altitude, encore un peu loin de la Hourquette d’Ossoue, et tant qu’il en est encore temps, je fais le choix de la sécurité me semble-t-il et décide de rebrousser chemin… entre déception et réalité….

… Jusqu’à la présence de nouvelles traces de pas bien fraîches, montant vers l’endroit que j’envisage… que j’envisageais… ? enfin je crois !

Nouvelle convocation en salle de réunion… descends… ? descends pas… ?

 

14-vers la Hourquette d'Ossoue

 

Je suis tiraillé par ces deux sentiments…

Celui de la bonne petite voix sur l’épaule : « allez, t’as bien profité, c’était sympa, redescends maintenant… tranquillement et sûrement » et celui du petit con sur l’autre épaule en me pointant l’Espagne si proche « Hé ! Dondé estan tu corones ? Vamos a la Hourquetta… ! »

Olé ! L’envie de remonter l’emporte au détriment de quel autre sentiment obscur. Je décide donc de suivre ces traces de pas qui coïncident à une vingtaine de mètres près avec mon signal GPS, que j’économise alors le plus possible.

Le brouillard est épais, et filtre franchement la lumière solaire, mais la neige reste éblouissante. J’enfile donc mes lunettes de glacier… l’ambiance devient jaune, et embuée… comme si j’avais besoin d’une couche de brouillard supplémentaire.

Je ne vois plus à 10m, ça se complique… et la montée s’annonce raide et laborieuse dans la neige.

 

 

C'est alors un défi sportif, mais aussi mental dans lequel je m'engage. 

 

 

Après avoir mesuré les risques, j’ai donc décidé donc de monter, et de suivre ces traces, il me reste 200m de dénivelée pour atteindre l’Hourquette d’Ossoue que je ne vois absolument pas…

 

Interdiction de glisser ici… ou là !

 

 

La neige est « soft » comme disait l’autre, des crampons auraient étés de bon augure, mais mes bâtons de marche m’empêchent fort heureusement les glissades. Ils s’avèrent ici indispensables et très sécurisants.

 

Avec l’altitude, ce sont ne sont plus des névés qu’il faut traverser, mais de véritables champs neigeux. J’estime alors la couche de neige entre 30 et 40cm, grâce aux bâtons qui s’enfoncent ou encore à mes jambes qui prennent parfois la température jusqu’aux genoux.

Et comme je n’avais pas prévu autant de neige, je n’avais pas de guêtres, mmh c’est bon la neige qui rentre dans les chaussures jusqu’à la plante des pieds… c’est froid, mais je chauffe tellement qu’elle se met à la température de mes pieds en quelques secondes seulement… bref je suis trempé, d’autant que la bruine provenant du brouillard s’est transformée en neige également. Pourtant, c’est supportable, il ne fait pas si froid, 5°C peut-être ? Peu importe, c’est convenable.

 

Après quelques gros efforts lors de cette montée, j’atteins finalement cette Hourquette d’Ossoue… enfin j’imagine que c’est cela, vu l’endroit, et vu l’altitude indiquée par mon GPS (2738m contre 2734m sur la carte IGN). Voici le gros cairn pris en photo, admirez cette vue...

 

16-La Hourquette d'Ossoue

 

Et puis, j’avais envisagé, imaginé (!), d’aller au Petit Vignemale… mais je n’abuserai pas vu le chemin très peu engageant que je dois prendre… et surtout satisfait d’avoir déjà atteint ce point que j’avais un peu abandonné peu de temps avant…

 

17-vers le Petit Vignemale

 

Bon, j’y suis… et c’est l’heure de la pause déj… mais l’envie de quitter cet endroit est plus importante que l’envie de manger. Non pas le froid qui règne, car je reste immobile, et le vent commence à me glacer les sangs, mais plutôt la crainte infondée que la neige tombante recouvre les traces des pas… aucune probabilité, il faudrait qu’il neige plus pour cela, mais c’est plus fort que moi, je ne peux pas rester. La redescente débute alors.

 

Un peu difficile au début car la dénivelée est importante, et le risque de glissade a augmenté. Cette descente s’avère assez rapide ensuite, je n’ai qu’à suivre mes propres traces de pas, tout en évitant de glisser, l’attention redouble !!

 

Soulagement, je retrouve ensuite le sentier, sans neige, et la tension retombe !! Je croise alors d’autres randonneurs (quasiment au même endroit où j’avais croisé les anglais) qui veulent rejoindre le refuge de Baysselance, situé peu après l’Hourquette d’Ossoue, en contrebas. Je leur fait alors part de mes observations sur ce qui les attend plus haut…

 

Je rejoins ensuite le refuge des Oulettes de Gaube, le glacier du massif s’est quelque peu découvert, mais cache le sommet du Vignemale, photo.

 

18-massif du Vignemale

 

Retour au parking du Pont d’Espagne, un peu long… mais heureux d’être monté là-haut sur la montagne.

 

 

Conclusion :

 

Ouah, quelle aventure !

Ce récit ferait sûrement sourire de vrais montagnards, pour qui cela aurait été sans nul doute facile. Mais ce fût ma première expérience solo de haute montagne.

Cette rando qui débutait mal par des paysages gâchés à cause du brouillard s’est finalement transformée en une véritable épreuve qui m’a (un peu) inquiété, qui m’a fait douter, et qui m’a permis de me surpasser mentalement et physiquement aussi. Je ne me suis pas lancé non plus inconsciemment dans cet itinéraire. Malgré le brouillard, malgré les 30cm de couche de neige, malgré la neige tombant, mes autres indicateurs me l’ont permis.

 

What a satisfaction !

 

Si vous lisez cette ligne, c’est que je n’ai pas été trop ennuyeux, et je vous remercie sincèrement de votre lecture.

 

Post Scriptum : vu de nombreuses marmottes, et toujours pas la queue d’un isard… c’est comme qui dirait… étonnant !!

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7 juin 2011 2 07 /06 /juin /2011 22:46

La vallée du Lutour et le lac d’Estom – jour 3

 

Randonnée effectuée le mardi 7 juin 2011,

Météo : petite pluie et léger brouillard.

Dénivelée positive = 440m environ

Altitude mini : 1370m au parking de la Fruitière

Altitude maxi : 1810m au lac d’Estom

Utilité des bâtons de marche : parfois bien utiles, mais non indispensables

Difficulté…

-          selon le topo-guide FFRandonnée « Les Hautes-Pyrénées… à pied » : non répertoriée

-          selon le site Internet Pyrandonnées : Marche, accéder au détail.

-          selon moi : 4h de marche tranquille… facile à moyen à certains endroits…

Difficultés particulières : éviter les bouses

 

 


 

 La rando débute à la Fruitière, très rapide d’accès depuis Cauterets. La route d’accès entre la D920 et la fruitière est vraiment très agréable, longeant la rivière tout du long, cela met en appétit !

 

 

 

 L’itinéraire est des plus simple, il suffit de remonter la rivière par le sentier. Pas besoin de topo-guide ou de GPS ici.

 

  

Sous une petite pluie, pas bien méchante mais nécessitant de revêtir le costume de pluie, la marche vers le lac d’Estom débute sur du plat, et monte tranquillement mais sûrement le long du gave.

01-Gave du Lutour

 

 

Attention, le terrain est miné par endroits… nous sommes ici en zone pastorale et les troupeaux vivent ici en liberté et font donc leurs besoins à leur guise ! Et force est de constater que le sentier leur plaît…

 02-Zone pastorale 

 

La montée continue gentiment, avec ces superbes cascades.

03-Cascade vallée du Lutour 1

 

04-Cascade vallée du Lutour 2 

 

 

 

 

  

Belle végétation de fleurs roses qui contrastent avec le vert exubérant.

05-Fleurs vallée du Lutour

 

 

Rivière du Lutour dans la brume qui donne une dimension particulière au paysage. Cela ressemblerait presque à une scène de film fantastique, où les contours mal définis inquiètent le spectateur...

 

 06-Rivière du Lutour 1

 

 

Cascades du Lutour…

07-Cascade vallée du Lutour 4

 

 

08-Cascade vallée du Lutour 5

 

 

 

 

 

Et puis cette force de la nature…

 

 

 

Peu avant le lac, panorama de la vallée du Lutour

09-Vallée du Lutour

 

 

Et arrivée sans difficulté au lac d’Estom. 

 

 

10-Lac d'Estom

 

 

 11-Lac d'Estom

 

 

Post Scriptum : toujours pas vu la queue d’un isard…

  

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6 juin 2011 1 06 /06 /juin /2011 22:24

Le circuit des Lacs – jour 2

 

Randonnée effectuée le lundi 6 juin 2011,

Météo : petites gouttes de pluie le matin, grand soleil à midi, couvert ensuite.

Dénivelée positive = 1000m environ

Altitude mini : 1470m au parking du Pont d’Espagne

Altitude maxi : 2430m au niveau du lac du Pourtet

Utilité des bâtons de marche : très utile tant dans la montée que la descente !

Difficulté…

-          selon le topo-guide FFRandonnée « Les Hautes-Pyrénées… à pied » : difficile car >4h

-          selon le site Internet Pyrandonnées : difficile, accéder au détail. 

-          selon moi : 7h30 de marche avec 1000m de dénivelé… ça calme un peu quand même… Quelques difficultés particulières : traversées de quelques névés, attention à la descente et aux petites pierres qui roulent sous vos pied, les quelques pierriers (je déteste les pierriers, mais c’était supportable).

 


 

 

La route entre Cauterets et le Pont d’Espagne est tout à fait remarquable, des cascades tous les deux lacets, c’est vraiment superbe et cela est de bon augure pour la rando à suivre !!

 

Arrivé au pont d’Espagne, on se gare sur le parking payant (c’est 5,50€ pour 1h à 12h de parking, et si vous oubliez votre carte de crédit, no problemo les billets sont acceptés aux bornes automatiques qui rendent la monnaie).

 

La rando est difficile à débuter, car on aime s’attarder devant les multiples cascades du Pont d’Espagne…

01-cascade pont d'Espagne 1 

 

 

 02-pont d'Espagne

 

  

 03-cascade pont d'Espagne 2

 

  

… et puis on s’y met, on arrive alors rapidement dans vallée du Marcadau, paisible paysage, rivière tranquille, vraiment un endroit très agréable, dommage avec quelques gouttes de pluie.

04-Vallée du Marcadau 1

 

 

05-Vallée du Marcadau 2

 

06-Vallée du Marcadau 3

 

 

 07-Vallée du Marcadau 4

 

  

 

 

  

Et on arrive au lieu où on fait un choix. Ce lieu est le Pont du Cayan, qui surplombe la rivière du Marcadau.

 

08-Rivière du Marcadau

 

 

Le choix est de faire la boucle soit en prenant l’itinéraire Sud vers le refuge Wallon notamment, soit en prenant la montée raide vers l’ouest et les lacs de l’Embarrat ; j’ai choisi la deuxième option (j’aime pas les descentes raides…).

 

Durant cette montée, deux petites salamandres s’exhibent (je croyais ces petites bêtes plus vivaces !), dont une ici.

09-Salamandre

 

  

La montée se poursuit alors sur le sentier raide, en forêt, à l’abri de la petite pluie fine… mais les arbres disparaissent vers 2000m d’altitude, alors place au costume de pluie.

 

10-sur le circuit des Lacs 1

 

 

Arrivent alors les lacs de l’Embarrat, le deuxième a conservé des névés de la dernière chute de neige (qui date de la semaine précédente à priori). Série de 4 photos, désolé, mais c’est tellement beau…

 

13-Lac de l'Embarrat 3

 

 

 14-sur le circuit des Lacs 2

 

 

15-sur le circuit des Lacs 3  

 

  

 16-sur le circuit des Lacs 4

 

  

Passage sur névé, prudent je suis, mais des traces de pas sur ce névé me mettent en confiance, je traverse donc, comme tous les suivants (4 ou 5 passages de névés en tout).

17-névé sur le circuit des Lacs

 

 

Et enfin, après 3h50 de montée, arrivée à l’altitude maximum de cette randonnée, soit 2430m, au lac du Pourtet.

Les eaux des ces lacs et de ces rivières sont d’une limpidité extrême. Le Soleil au rendez-vous à ce moment sublime totalement ce lieu, c’est superbe. Le sommet qui culmine est le Soum de Bassia (2758m).

18-Lac du Pourtet 1

 

 

 19-Lac du Pourtet 2

 

  

Les aiguilles du pic Arrouy qui culminent à 2710m

 

20-Lac du Pourtet 3

 

 

 21-Lac du Pourtet 4

 

  

Et une vue d’ensemble…

 

 

 

Après une pose déjeunatoire bien méritée, la descente s’amorce !

 

Le dernier des lacs de ce circuit est le lac Nère.

22-Lac Nère

 

 

Passage délicat, un névé à traverser sur une pente… bon, y a qu’à mettre les pieds dans les traces de pied…

 

23-Névé passage délicat 

 

 

Et la descente se poursuit, lentement il faut le dire car le terrain invite souvent à la prudence, des petites pierres sous les pieds, ça roule, c’est chiant, ça tord les pieds, vous pouvez pas regarder le paysage… bref on met le temps, et ce n’est nullement grave étant donné la beauté du parc national des Pyrénées... oui je sais c’est un peu paradoxal !

24-sur le circuit des Lacs 5

 

 

On atteint alors le refuge Wallon, en longeant par moments le gave tumultueux des Batans,…

 

25-Gave des Batans

 

 

… pour enfin rejoindre le Pont d’Espagne via la vallée du Marcadau.

 

 

Post Scriptum : vu trois marmottes, deux salamandres et toujours pas la queue d’un isard… sauf les deux qui courraient devant ma voiture et que j’aurais pu culbuter entre Cauterets et le Pont d’Espagne

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5 juin 2011 7 05 /06 /juin /2011 21:57

Le plateau du Lisey – jour 1

 

Randonnée effectuée le dimanche 5 juin 2011, météo très bonne avec de nombreuses éclaircies.

Dénivelée positive = 700m environ

Altitude mini : 900m à Cauterets

Altitude maxi : 1615m, voire plus si vous remontez le ruisseau du Lisey sur le plateau

Utilité des bâtons de marche : totalement inutiles (sauf pour les inconditionnels !)

Difficulté…

-          selon le topo-guide FFRandonnée « Les Hautes-Pyrénées… à pied » : difficile car >4h

-          selon le site Internet Pyrandonnées : promenade, accéder au détail. 

-          selon moi : facile, aucune difficulté particulière


 

 

Pour commencer une semaine de randonnées, cet itinéraire est tout à fait indiqué pour se mettre en jambes !

 

En effet, il s’agit ici de pistes et de chemins, et non de sentiers pentus, ou encore de pierriers !

La marche débute au niveau des thermes de Cauterets. Dès que vous aurez trouvé le point départ de cette rando, le reste de l’itinéraire sera alors évident, soit parce que cela coule de source, et cela tombe bien vu qu’on est en montagne (!), soit parce que les directions sont indiquées par des panneaux jaunes.

 

De très beaux panoramas sont offerts dès le début.

01-panorama 2 vers le plateau du Lisey

 

02-panorama 1 vers le plateau du Lisey

 

On arrive d’ailleurs rapidement au panneau qui indique le plateau.

2h soi disant… à cloche-pied peut-être … en 1h10 c’est fait sans forcer.

03-panneau vers le plateau du Lisey

 

Un autre panorama, les nuages s’accrochent aux cimes !

04-panorama 3 vers le plateau du Lisey

 

Le chemin est facile, mais il est surtout agréable ! En effet, la montée se fait tranquillement dans la forêt domaniale de l’Ayre et du Lisey sur des pentes qui dépassent parfois les 15%.

05-chemin vers le plateau du Lisey

 

Au bout de la montée se trouve ce plateau splendide du Lisey…

06-plateau du Lisey

 

07-plateau du Lisey 2

 

11-plateau du Lisey 3

 

… où vivent en harmonie des troupeaux de vaches et de moutons…

12-plateau du Lisey 4

 

13-plateau du Lisey 5

 

… autour de ce paisible ruisseau du Lisey…

08-ruisseau du Lisey 1

 

09-ruisseau du Lisey 2

 

… mais n’y remplissez surtout pas votre gourde à cause des animaux !! Regardez où vous mettez les pieds car ce lieu pourrait temporairement prendre le nom de plateau du lisier…

 

Après une pose de rigueur afin de profiter de cet endroit reposant, face au cirque du Lys, et en bord de ruisseau…

14-plateau du Lisey 5-cirque du Lys je crois

 

 

 

… deux options s’offrent à vous : soit reprendre le même chemin pour le retour, soit en longeant la forêt sur votre gauche (qui a dû flamber il y a quelques temps) afin de récupérer le chemin du col de Riou. Ce dernier est moins agréable que le premier, mais vous permet de découvrir d’autres paysages.

15-panorama 3 vers le plateau du Lisey

 

Le reste de la randonnée est sans surprise, mais regardez bien les bas-côtés, vous pourriez surprendre un rai de soleil transpercer le cœur d’une petite fleur de printemps surprise par la rosée…

16-fleur sur le chemin du plateau du Lisey

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